Jazzmen
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Jazz et Littérature

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Jazz et Littérature - Page 4 Empty Re: Jazz et Littérature

Message  sisyphe Ven 12 Mar - 16:40

A lire "Le camarade joueur de jazz" de l'écrivain tchèque Josef Skvorecky
https://i.servimg.com/u/f69/14/09/11/74/l_amat10.jpg


" Pour moi, la littérature souffle toujours dans un saxophone, elle chante la jeunesse quand celle-ci a disparu à jamais, elle chante la patrie quand la schizophrénie des temps vous a rejeté de l'autre côté de l'Océan, sur une terre - si amicale ou hospitalière soit-elle - où votre cour n'est pas, parce que vous avez débarqué trop tard sur ses rives ".

et si vous trouvez une de ses nouvelles: "Le chandelier à sept branches" où il nous dit sa passion de cette musique.
Peut-être ... à suivre...

sisyphe

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Message  sisyphe Lun 15 Mar - 20:49

http://www.citizenjazz.com/LIVRE-Julio-Cortazar.html

Jazz et Littérature - Page 4 9782070423149FS "L'homme à l'affût" est une nouvelle que l'on trouve également dans "Les armes secrètes", n°448 Folio.

"Le mieux, quand on n'est sûr de rien, c'est de se créer des devoirs en guise de flotteurs"


Dernière édition par sisyphe le Mar 6 Avr - 11:21, édité 1 fois

sisyphe

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Message  sisyphe Lun 5 Avr - 15:49

"Now's the time." John Harvey aux éditions "Rivages noir".
http://www.deezer.com/listen-4848265

Après avoir été enseignant au lycée puis à l’Université de Nottingham jusqu’en 1986, John Harvey vit de son écriture. Il a fondé puis dirigé (1977-1999) une petite maison d'édition Slow Dancer Press qui est spécialisée dans la poésie.

"John Harvey est un boulimique de l’écriture. Depuis le début des années 1980 il a publié plus de 90 romans, des recueils de poésie, des romans pour la jeunesse et bon nombre d'adaptations pour la radio ou la télévision.

Ses pseudonymes : John McLaglen, William S. Brady, JD Sandon, LJ Coburn, JB Dancer, WM james, Thom Ryder, Jon Hart, Jon Barton).

Après avoir commencé sa carrière d’écrivain en publiant des pulps (des policiers et beaucoup de westerns), il lance écrit en 1989 un roman mettant en scène un policier d’origine polonaise du commissariat de Nottingham du nom de Charles Resnick. C’est le début de la célébrité. Son éditeur lui demande d’en faire une série. 10 aventures vont se succéder au rythme d’un roman par an entre 1989 et 1998. Resnick est un personnage très attachant, amateur de sandwiches, de jazz et de chats (il en a 4 avec des noms de jazzmen célèbres : Bud, Pepper, Dizzy et Miles) qui vit à Nottingham. Harvey a fait de cette ville le miroir du Royaume-Uni, s’efforçant avec beaucoup de justesse et d’empathie de décrire la société britannique actuelle sans en cacher les aspects les plus sombres. Le cadre policier est le commissariat de la ville qui est décrit comme dans les ouvrages de Ed McBain ou dans des séries télévisées comme "Hill Street Blues". Harvey écrit avec un style clair et précis, allant à l’essentiel, mais donnant une vraie profondeur à des personnages qui sont tout de suite attachants"Wiki

"La première fois que le chat sauta sur les genoux de Resnick et se laissa caresser, Resnick écoutait l'album Prestige In the beginning. Celui dont la pochette bleue à trois volets s'orne d'un superbe portrait montrant un Dizzy Gillespie très séduisant, dans un cadre rouge" : c'est dans les "Années perdues" toujours de John Harvey et toujours aux éditions "Rivages Noir". Jazz, littérature, chat de quoi ronronner...

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Message  sisyphe Mar 6 Avr - 11:02

Toujours aux éditions "Rivages Noir" n° 140, un livre de Michel Boujut "Souffler n'est pas jouer", avec comme personnage principal, Louis Armstrong.



Jazz et Littérature - Page 4 9782743606015

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Message  sisyphe Ven 9 Avr - 12:06

Walter Mosley.

"La musique du diable"

Walter Mosley né en 1952 à Los Angéles est auteur de romans policiers ( un des favoris de l'ex président Bill Clinton!!) de science-fiction, d'essais et aussi de "La musique du diable". Extrait de la 4me de couverture:" A New-York, Soupspoon, vieux bluesman rongé par le cancer, est soudain mis à la rue. Hanté par le souvenir de sa jeunesse, il ne souhaite qu'une chose avant de mourir: retrouver sa dignité dans quelques accords de blues, cette musique du diable qui est toute sa vie..."


Jazz et Littérature - Page 4 9782020323130


Ce livre est un hommage au bluesman Robert Johnson.
Jazz et Littérature - Page 4 Robert-johnson
http://www.deezer.com/listen-587507

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Jazz et Littérature - Page 4 Empty Django Reinhardt - Jean Cocteau

Message  Pascalou Jeu 15 Avr - 6:02

"Django mort, c'est un de ces doux fauves qui meurent comme en cage.
Il a vécu comme on rêve de vivre : en roulotte.
Et même lorsque ce n'était plus une roulotte, c'était encore une roulotte.
Son âme était ambulante et sainte.
Et ses rythmes lui étaient propors à l'exemple des rayures du tigre, de sa phosphorescence et de ses moustaches.
Il habitaient sa peau.
Ils le rendaient royal et invisible aux chasseurs.
Mais les chasseurs finissent toujours pas abattre les doux fauves qui ne veulent de mal à personne."

Jean Cocteau - 1953
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Message  sisyphe Jeu 15 Avr - 10:36

Jazz et Littérature - Page 4 Total-jazz-blutch.1233784208 Blutch

Malheureusement cette BD de 2004 semble épuisée. Trouvable en occase ou certainement dans les bibliothèques et les médiathèques.

" Le magazine Jazzman fait régulièrement appel à des dessinateurs pour ses couvertures. Blutch avait été invité l'espace d'une planche durant 3 années. Ces planches quittent le papier glacé et sont rassemblées pour ce recueil "Total Jazz, histoires musicales". Blutch rend visite aux classiques du jazz (Wayne Shorter, Miles Davies, Sun Ra, Stan Getz ... ), mais aussi sur des histoires plus anonymes (il doit bien y avoir quelques souvenirs de l'auteur parmi tout ceci). L'ouvrage se termine sur deux histoires plus longues, 'viva italia' et 'pour en fnir avec le jazz', qui clôture cette série de planches pour le magazine. 'Total jazz' est aussi l'occasion de visiter les différents styles de Blutch, crayonné agité, gras ou fin, lignes grasses épurées, personnages sortis de 'Blotch' ou du 'petit Christian'.
Oui Blutch connaît plus d'une musique !"
[20 Oct. 04, Jean-Marc]

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Message  sisyphe Jeu 15 Avr - 11:28

http://www.ina.fr/art-et-culture/musique/video/I00004856/jean-cocteau-a-propos-du-jazz.fr.html

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Message  sisyphe Mar 20 Avr - 12:43

Jean-Paul Sartre, extrait de "La Reine Albemarle ou le dernier touriste".

Sartre se trouve sur la place Saint-Marc, la musique des orchestres du Quadri et du Florian lui entre dans les oreilles..."Lente décomposition de September Song que j'ai entendu à Rome au saxo et que je finis par entendre au violon sur la place Saint-Marc, douce plainte résignée d'un gondolier amoureux". Le jazz et les italiens.

"Il y a d'excellents jazz amateurs. Comment font-ils? Le jazz est hostile à l'esprit italien. La répétition presque gauche d'une forme musicale, ce n'est plus de la mélodie, c'est un objet qu'on vous montre vingt fois et qui finit par vous envoûter. Sans barbarie. Si l'on s'amuse à développer, ce n'est point le thème et puis l'on revient à cette objet sonore, aux arêtes dures. Mais l'Italien développe; à peine a-t-il fait voir les six mesures de son thème, faussement acide, faussement aigu, il le répète en le sucrant, en l'arrondissant, nous sommes rassurés. Le thème du jazz reste en l'air. Si nous finissons par voir la dernière note comme une fin, c'est parce que, à force de la répéter, nous n'attendons plus rien au-delà. Cet objet sonore décide hors des règles classiques de sa propre fin. Et Miles Davis, lui, finit tout simplement à l'instant où il n'a plus d'inspiration. L'esprit italien aime les développements, l'inquiétude originelle n'est qu'une feinte pour attirer l'attention, c'est un point d'interrogation dont voici la réponse, c'est une difficulté dont on aplanira par des accommodements graduels et finalement tout finit (passion cruelle, désespoir ou gaieté) par l'accord de résolution classique. On en parle plus, on passe à autre chose. Au lieu que le thème du jazz ne veut pas qu'on le termine: il reste ce qu'il est, interrogation, reproche ou cri et il ne passe pas, pas plus qu'un douleur entrevue ne passe, ne finit bien."

Pléiade Jean-Paul Sartre " Les Mots et autres écrits autobiographiques" aux pages 769 et 770.

http://www.deezer.com/listen-4598339

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Message  sisyphe Mar 20 Avr - 14:51

Ce texte de J-P Sartre dans la partie "Venise de ma fenêtre" de "La Reine Albemarle" est paru pour la 1ere fois en 1953, il a sans été écrit en 1951.

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Message  sisyphe Jeu 22 Avr - 19:35

Jean-Paul Sartre
Les Mots et autres écrits autobiographiques
Édition publiée sous la direction de Jean-François Louette avec la collaboration de Gilles Philippe et Juliette Simont
Gallimard
Collection Bibliothèque de la Pléiade (No 560)
2010
EAN 9782070114146
1744 pages
59 euros


Présentation de léditeur
Chez Sartre, l'écriture « personnelle » est longtemps restée souterraine. Héritage social ou familial ? « J'appartiens à une période où la littérature personnelle était peu estimée, du moins par les lecteurs bourgeois et petits-bourgeois dont étaient mon grand-père et les gens qui m'entouraient. » Ou volonté, propre à l'écrivain engagé, d'écrire pour son époque plutôt que pour soi ? Les Mots est le seul livre publié du vivant de Sartre qui relève de l'autobiographie, et encore son appartenance au genre a-t-elle été discutée : les catégories sont toujours trop étroites pour les grands textes. En 1964, lors de sa sortie, on y voit évidemment un récit d'enfance (une enfance à laquelle « Poulou » « n'a rien compris », selon la mère de l'intéressé) et un splendide adieu à la littérature, mais on parle aussi d'un essai, d'un pamphlet, d'un livre de moraliste, d'une analyse critique ou philosophique. Une « espèce de roman », ajoutera Sartre, plus tard. Les Mots, à vrai dire, est sui generis. C'est un chef-d'oeuvre, peut-être le chef-d'oeuvre de l'autobiographie au XXe siècle, et son auteur ne lui donnera jamais de suite. Ce sont des publications posthumes qui viendront révéler l'importance qu'eut pour lui l'écriture autobiographique et la diversité des formes qu'a prises sous sa plume cette veine longtemps réservée aux proches : des carnets de guerre qui sont comme le laboratoire de l'oeuvre à venir, des lettres en forme d'autoportrait, le journal d'un voyage en Italie, des notes prises dans les années 1950 à la relecture des carnets de guerre, les différentes versions et esquisse qui, composées de 1953 à 1963, aboutirent aux Mots de 1964, les textes brefs demeurés épars et ici publiés pour la première fois, sans oublier ces autoportraits partiels, obliques que sont les lumineux « tombeaux » écrits pour les amis, Merleau-Ponty, Paul Nizan. Oblicité : le mot définirait assez bien l'oeuvre autobiographique de Sartre. C'est évident à la lecture des portraits de Nizan et de Merleau-Ponty. Ce n'est pas moins clair dans Les Mots, où l'ironie autorise un jeu complexe entre l'enfant dont il est question et l'adulte qui parle et observe : « Je tiens mon passé à distance respectueuse. » Les écrits autobiographiques dont ce volume met au jour la trajectoire secrète ne sont donc pas des écrits pour soi. Se peindre, très bien, mais pour se séparer de soi.

LES MOTS ET AUTRES ÉCRITS AUTOBIOGRAPHIQUES :
Les Mots. Écrits autobiographiques (1939-1963) : Carnets de la drôle de guerre (1939-1940) - Autour des « Carnets de la drôle de guerre » - La Reine Albemarle ou Le dernier touriste - Autour de « La Reine Albemarle » - [Retour sur les « Carnets de la drôle de guerre » : ] - Cahier Lutèce - Relecture du Carnet I - « L'apprentissage de la vérité » - Jean sans terre - [Portraits : ] - Paul Nizan - Merleau-Ponty - [Vers « Les Mots » : notes et esquisses 1953-1963]. Appendices : Lettre à Simone Jollivet (1926) - Notes sur la prise de mescaline - Lettre à Simone de Beauvoir - Apprendre la modestie - Sartre parle des « Mots » - « J'écris pour dire que je n'écris plus » [2010].

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Message  sisyphe Lun 26 Avr - 12:18

Jazz et Littérature - Page 4 9782070128204FSDans son dernier livre, « Entrée des fantômes » paru en décembre dernier, Jean-Jacques Schuhl aime délirer avec les mots : avec osthéopathe, il souffre des os, il passe à hanche et à anche « c’est l’embout fin de roseau qui facilite à la bouche, à la langue, la vibration modulée du souffle… » et en arrive à « Violets For Your Furs » créé par Cannonball Adderley. Ca se passe aux alentours de la cinquantième page.

http://www.deezer.com/listen-932068 Ici c'est Nat Adderley, le frère, qui souffle, extrait de l'album "Work Song". Quel est la part de chacun des deux frères dans ce titre?

Si vous aimez ce livre vous aimerez « Ingrid Caven ».

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Message  sisyphe Sam 8 Mai - 15:26

Je veux être considéré comme un poète de jazz soufflant un long blues au cours d’une jam-session un dimanche après midi. Je prends 242 chorus; mes idées varient et parfois roulent de chorus en chorus ou du milieu d’un chorus jusqu’au milieu du chorus suivant ». C’est Jack Kerouac qui a écrit ces lignes à l’ouverture de son « Mexico City Blues ».

Il est vrai que la musique de jazz, essentiellement les styles bop et cool, fut « la » musique des écrivains étiquetés beat…generation…Certains d’entre eux se sont fortement inspirés de cette musique dans leurs romans ou poèmes. Certains ont même enregistré leurs textes. Mais aucun de ces poètes ou romanciers du souffle et du mouvement, n’ont, plus que Jack Kérouac, écouté ce jazz, aimé et « joué » avec autant de force et de résultat avec ces seuls moyens de l’écrivain : les mots. Son ami Allen Ginsberg dira que Kérouac a voulu « jazzer » la langue américaine et parlera à propos de son œuvre de « prosodie bop spontanée ».

[size=12]« Oui le jazz et le bop, comme un saxo ténor qui prend son souffle et joue une phrase sur son saxophne, jusqu’à ce qu’il manque de souffle et, à ce moment-là, il a achevé sa phrase, il a dit ce qu’il avait à dire… C’est donc ainsi que je sépare mes phrases, comme des reprises du souffle au niveau de l’esprit…Et puis il y a la vivacité et la liberté et l’humour du jazz au lieu de toute cette horrible analyse… »[/si

https://www.youtube.com/watch?v=1XCopa2-noY&translated=1

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Message  sisyphe Sam 8 Mai - 15:46

Jazz et Littérature - Page 4 Mexico-City-blues

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Message  sisyphe Sam 8 Mai - 16:01

A New-York en 1939
"Il fréquente les caves d'Harlem où se produisent les stars du jazz, Charlie Parker[11] et Dizzy Gillespie notamment, et en particulier son idole, Count Basie. Le jazz devient pour lui une religion, il est en effet « le premier à entrevoir comment le jazz peut influer sur la vie, être le moteur d'une écriture. Plus tard, il écrira comme on souffle dans un saxophone, d'une traite » expliquent Patricia Dagier et Hervé Quéméner[10], l'un des premiers hipster en somme. Jack décide de créer une rubrique musicale dans le journal de son collège, The Scribbler’s. Il interview des jazzistes célèbres et fréquente assidument les clubs improvisés, fume également sa première cigarette de marijuana[12], prélude à une longue descente dans la drogue et l'alcool. » Wiki

A consulter le n° 820-821 de Août-Septembre 1997 de la revue "Europe" un article de Bernard Froidefond " Jack Kérouac, le poète jazz".

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Message  sisyphe Ven 21 Mai - 12:24

https://www.youtube.com/watch?v=TBUcvyRc--Q

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Message  sisyphe Sam 22 Mai - 8:18

Une femme cambriolée, un homme abandonné: la genèse d'un amour vue par Jean Rouaud
Rarement le récit d'une rencontre amoureuse nous aura ainsi donné le tournis. La phrase est longue, serpentine et se déroule en spirale. Personnages et histoires s'y lovent voluptueusement. Ils semblent heureux sous cette plume qui les aime manifestement. Rouaud a le culte des objets et paysages; il y a un ton hérité de sa lecture admirative de «l'Ere du soupçon» de Nathalie Sarraute, dans son goût de la description détaillée, dans son usage très précis des mots pour nous envelopper dans la ouate d'un rêve éveillé. On comprend que le père de Mariana, son héroïne, soit fasciné jusqu'au vertige par la contemplation des fresques paléolithiques et par l'art pariétal; l'exercice est rien de moins que vertigineux, nul besoin d'être calé en chamanisme pour y succomber.
Jazz et Littérature - Page 4 Rouaud Hélie/Gallimard
Né à Campbon (Loire-Atlantique) le 13 décembre, Jean Rouaud a obtenu le prix Goncourt avec son premier roman "Les Champs d'honneur». Il est l'auteur d'une vingtaine de livres.



Par moments, on croirait une conversation intime entre l'auteur et le lecteur; il lui parle, le prend à témoin, lui présente le kaléidoscope de son histoire en espérant que cela ne lui sera pas un labyrinthe, l'emmène avec ses deux personnages principaux sur les lieux de leur souffrance et l'encourage à reconstruire leur étincelle amoureuse par petites touches successives. Cela peut paraître déconcertant, mais qui a décrété que les meilleures lectures étaient toujours confortables? Pas Jean Rouaud: «Faire le choix du confort lorsqu'on a en soi une aspiration à la beauté, à la transcendance, à la poésie, et donc à l'inconnu, c'est se condamner bien plus qu'à l'ennui: c'est être à soi-même sa propre greffe et son propre rejet.»

Au fil de cette enquête, on croise du monde sur la route de Sangerville. Tristessa, héroïne de Jack Kerouac, «Je suis partout», le Van Eyck de la «Sainte Barbe», une grand-mère comateuse, un soldat américain empêtré dans son parachute, un grand-père collabo, le «Bonaparte» de David, la culpabilité du survivant, la vanité des critiques littéraires érigés en commissaires politiques, Madame Moineau et même Job le fataliste. Sans oublier la phrase clé: «Est vicié ce qui est fait sans amour.» Elle est de Jankélévitch, figure en épigraphe, irradie le texte et resurgit entre les lignes. Mais ce n'est pourtant pas la plus importante. Elle vient après le leitmotiv: «Serais-tu cette sorte d'amie pour moi?», question adressée à la fiancée juive de son précédent livre, question sans réponse formulée et formulée encore dans cette coulée de chagrin.
A propos, ça commence par «oui». Clin d'œil ou coïncidence? Toujours est-il que l'«Ulysse» de Joyce s'achevait ainsi. Et ce n'est pas parce que «non» était déjà pris. Il n'est pas de plus beau mot car, dans quelque langue qu'on le traduise, il parle d'amour.
P. A.


«La Femme promise», par Jean Rouaud, Gallimard, 410 p., 21 euros.
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Message  sisyphe Mer 2 Juin - 12:54

Enquêtes et suspense », aux éditions Alain Bargain avec un roman de Jean-Pierre Bathany
« Maudit Blues à Nantes » : un après-midi de lecture assuré sans trop de fatigue.
C’est l’histoire d’un mec, Charly, qui sort de 10 ans de prison après avoir été accusé d’un crime dont il ne se souvient pas. Pour fêter dignement sa libération l’IRM lui apprend qu’une tumeur maligne niche quelque part dans son cerveau et que bien sûr ses jours frisent avec l’aléatoires.
Tout ça dans les rues de Nantes ( St Mihiel, Motte Rouge, place du Cirque, quai de la Fosse…) en écoutant exclusivement la musique qu’il aime : le jazz.
Jazz et Littérature - Page 4 000485895

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Message  sisyphe Mer 2 Juin - 15:01


Les notes de bas de page nous apprennent, entre autres, que Stan Getz est venu donner un concert à Nantes le 18 mars 1981 , que Monk fit de même à Graslin le 24 mars 1966, Dizzy Gillespie le 26 février 1953…Sydney Bechet le 4 décembre 1952 « Ca balançait pas mal. Son saxo soprano lyrique et généreux, soutenu par un léger vibrato »…

Un des dédicataires du livre est « Jean Neveu qui, beaucoup plus qu’un passionné, est une encyclopédie du jazz à lui tout seul. » Jean Neveu anime sur la radio AlterNantes une émission de jazz « Poussières d’étoiles » le vendredi de 21h30 à 22h30 avec rediffusion le dimanche de 7h00 à 8h00 et le lundi de 12h30 à 13h30.

Exemple de programmation :

Diffusion vendredi 28 et lundi 31 mai 10 :

Lena Horne - I ain’t got nothin’ but the blues - nov. 1944 - “Stormy weather” - R.C.A.

Quincy Jones - For Lena and Lennie - novembre 1961 - “Quintessential charts » - Impulse

Les Double Six - For Lena - début 1960 - “Les Double Six” - O.M.D.

Mahalia Jackson - In the upper room - mai 1952 - “In the Upper Room” - Vogue

Miles Davis - Blues for Pablo - mai 1957 - “Miles Davis Gil Evans” - Columbia

Dizzy Gillespie - Blues after dark - décembre 1957 - “Greatest trumpet” - Verve

Lionel Hampton - A ghost of a chance - été 1956 - “Jazztone Recordings” - Fresh Sound

Jean-Pierre Como - Alone together - 2010 - “Répertoire” - Futur Acoustic

Chet Baker - It never entered my mind - janvier 1959 - “Chet” - Riverside

https://www.dailymotion.com/video/x3n30m_nantes-et-le-jazz-une-histoire-d-am_music

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Message  sisyphe Jeu 3 Juin - 9:19

Le second dédicataire est un employé, chargé de mission à la SEMITAN pour avoir ochestré des rencontres et créé une dynamique autour du bus du jazz, le 569.
Pour les initiés: ce bus dont la livrée a pour thème les 90 ans du jazz à Nantes est affecté au dépôt de Trentemoult et circule sur la ligne 32 (Commerce-Bout des Landes).

Jean-Pierre Bathany a fait paraître quelques autres polars qui se lisent sans ennui (mais de là à écrire en 4me de couverture " Un polar qui swingue, au phrasé à la fois désopilant et tragique comme celui du blues" il y a une marge ... assez large), comme" Double Je Nantais", ou "Eté show à La Baule", ou encore " La Veuve Noire de Pornic"...

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Message  sisyphe Jeu 10 Juin - 12:58

Alain Gerber
Insensiblement (Django)
Roman

publié le 1er avril 2010 par stoche

Depuis les années 2000, Alain Gerber s’est spécialisé dans l’écriture de biographies romancées des grand jazzmen ayant marqué ce siècle : Miles Davis, Chet Baker, Billie Holiday, Louis Armstrong...
En cette année du centenaire de la naissance de Django, c’est sur le génial manouche que l’écrivain a décidé de porter son attention. Avec un style unique qui mélange détails biographiques authentiques et réflexions imaginaires mais toujours inspirées, c’est le portrait d’un Django Reinhardt étonnement intime et humain qui se dessine au fil des pages. Le livre ne suit pas forcément de développement chronologique, mais musarde dans la biographie du génial manouche au gré des réflexions et de l’inspiration de l’écrivain. On retrouvera bien sûr toutes les grandes étapes de sa carrière, mais Alain Gerber choisit volontairement de développer certains faits qui ont pu susciter ailleurs l’interrogation de tous les biographes comme ce fameux rendez-vous manqué (au propre comme au figuré) avec Duke Ellington et l’Amérique, ou encore le désenchantement des années d’après-guerre. Et c’est bien sûr là que le livre devient le meilleur : quand on partage les réflexions imaginaires de Django accoudé seul au bastingage du transatlantique le menant à New-York en 46, qu’on entrevoit ses doutes, ses espoirs et ses appréhensions d’artiste au moment de croiser le fer avec Coleman Hawkins en 1935, ou qu’on ressent le trouble et l’émoi dans lequel le plonge la fantasmatique et diaphane Lorna Selznick...
Un livre très agréable à lire, une écriture très jazz, et plus qu’une biographie, un formidable hommage d’écrivain à Django Reinhardt et sa musique...
Résumé :
A la libération, les G.I. répandus partout dans Paris n'ont qu'une question à la bouche : " Where is Django ? " Sa renommée a franchi l'Atlantique depuis belle lurette. Mais pas lui. A cause de la guerre. La paix revenue, invité par Dulie Ellington en personne, il s'embarque enfin pour l'Amérique. terre natale de la musique qui l'a rendu célèbre : le jazz. Pourtant. au fond. que lui importe, à lui qui a grandi dans une roulotte, que le jazz ait vu le jour ici ou là ? Le jazz est partout. Ou plutôt : il est au bout de ses doigts. Le jazz est à lui, que ce soit à New York ou Paris. Ce qui, à sa connaissance. n'existe en revanche qu'à Paris. c'est la fille aux veux noirs pour laquelle il a joué sans rien dire au Hot Feet, place de Clichy. Mais des yeux noirs peuvent-ils suffire à fixer un gitan ?

* Date de Parution : 03/03/2010 * Collection : Littérature Française * Prix public TTC : 19,00 € * Code ISBN / EAN : 9782213643908 / hachette : 3549755 * Format (135 x 215) * Nombre de pages : 350

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Message  sisyphe Mar 22 Juin - 11:50

Barney et la note bleue

http://multimedia.fnac.com/multimedia/images_produits/ZoomPE/7/4/1/9782203388147.jpg

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Message  sisyphe Jeu 24 Juin - 16:10

"Le Loup des steppes" Hermann Hesse.

Venu d'ailleurs, Harry Haller s'installe dans une ville européenne des années vingt pour se consacrer à de vagues travaux littéraires. Se voulant un pur intellectuel, considérant le monde qui l'entoure avec beaucoup de hauteur, reniant ce qui constitue le bonheur commun, il se sent devenu solitaire comme un «loup des steppes».Très vite, son existence tranquille se lézarde. Profondément déprimé, hostile au monde moderne, en révolte contre la société bourgeoise mais attiré par le confort et l'ordre, il flirte avec l'idée du suicide, mais il a peur de la mort. Errant dans la ville, il entre à ‘’L’Aigle noir’’, où il rencontre une prostituée, Hermine, son homologue féminin mais qui a choisi la pratique de ces plaisirs que lui-même a fuis. Avec quelques comparses de son monde interlope, elle le contraint à en faire l'apprentissage dans son «théâtre magique», à connaître une véritable initiation à la vie, au jazz, à la danse, une quête troublante pour réconcilier les deux extrêmes de son être : son côté loup solitaire, ascète et antisocial, et sa faim de sensualité, obtenir le délicat équilibre entre le corps et l'esprit, entre l'animalité et la spiritualité, sans lequel l'être humain ne peut atteindre sa plénitude. Il apprend que, pour vivre, il faut être un peu bête, s’abandonner à la gaieté, quitte à ressembler aux autres. Si ce conflit n'est sans doute pas résolu à la fin du roman, le monde de Harry Haller se transforme le temps d'une hallucination

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Message  sisyphe Mer 30 Juin - 20:06

"Le blues des Grands Lacs." par Joseph Coulson, traduit de l'américain par Judith Roze, 390 p., éditeur : S. Wespieser éditeur, Paris, France


Acheter Le Blues des grands lacs chez ces libraires indépendants en ligne :
L'Alinéa (Martigues) Dialogues (Brest) Durance (Nantes) Maison du livre (Rodez) Mollat (Bordeaux) Ombres Blanches (Toulouse) Sauramps (Montpellier) Thuard (Le Mans)
Le choix des libraires : Choix de Jacques Griffault de la librairie LE SCRIBE à MONTAUBAN, France (visiter son site) - 26/04/2010

La carrière de guitariste de jazz de Coleman Moore s'est brutalement interrompue lorsque ses mains, brisées au cours d'une rixe, ne purent plus jouer les accords voulus. Pour survivre il est chauffeur-livreur de bière, pale caricature de son grand-père Havelock Moore - H.M. - qui, durant la Prohibition, naviguait la nuit sur les eaux noires du lac Huron, la cale chargée d'alcool. Ce même Havelock qui critiquait vivement le bateau en fibre de verre, le «Pequod» - clin doeil à «Moby Dick» - de son fils Dorian. Pour lui, seul comptait le bois, un bateau en plastique était une «baleine blanche»...
Havelock et Dorian mourront dans des conditions dramatiques.
Les doigts perclus et rigides de Coleman lui causent parfois une intense douleur. Bien rude châtiment pour ses fautes de conduite. Il donne raison à H.M. qui disait : «Dieu est injuste. Il n'a aucun sens de la mesure».
Les souvenirs affluent. Sa rencontre avec une légende, le musicien noir Otis Young. Les leçons de guitare qu'il paie en tondant la pelouse d'Otis ce qui lui vaut des raclées des garçons blancs de sa classe. Les longues heures de travail entre les leçons, la certitude qu'apprendre la musique fera de lui quelqu'un de meilleur. Ses plus belles années lorsque avec Brian, un bassiste qui s'avérera être un ami très généreux, et Tom, un batteur, ils formaient le trio CBT, célébré dans les clubs de Chicago. Né Jason, censé devenir un marin comme son père, il avait changé son prénom en Coleman sur la suggestion du directeur d'un club de Detroit, pour faire plus afro-américain. Son enthousiasme pour la musique est authentique, son ambition immense. Sommé de choisir il préférera la musique et perdra Jennifer, son unique et véritable amour.
Sa seule joie, désormais, ce sont les visites que sa fille Heather, très mature et raisonnable pour ses dix-sept ans, lui rend sur le «Pequod», en cale sèche, où il vient régulièrement respirer l'odeur de la toile et boire. Divorcé, il essaie d'être un bon père mais, un jour, il s'emporte brutalement contre un ami de Heather ; s'en suit une mauvaise passe dans ses relations avec sa fille.
Bien qu'affaibli par l'alcool, morose mais parfois drôle - entre autres lorsqu'il évoque sa propriétaire sexy et bigote - Coleman qui se souvient que son grand-père disait qu'«Un Moore ne coule jamais» est déterminé à surmonter sa douleur et à exorciser ses démons.
Avec Joseph Coulson le temps est fluide et circulaire : l'auteur passe du présent au passé sans avertissement, au rythme des allers et retours de la mémoire de Coleman. Ses souvenirs familiaux se tressent subtilement avec ceux de sa carrière musicale. Le roman entier est imprégné de jazz ; les personnages rentrent et sortent de la ligne narrative comme des musiciens venant jouer leurs solos de basse ou de batterie.
Un superbe roman riche, ample, construit avec virtuosité qui entrelace les changements sociaux de la seconde moitié du vingtième siècle avec l'histoire prenante de trois générations de Moore.


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Message  sisyphe Lun 5 Juil - 9:13

"L'homme a inventé la musique pour se confirmer sa solitude".
Citation extraite d'un roman de Lawrence Durrell "Cléa", le dernier livre de " Le Quatuor d"Alexandrie"

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